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En commémoration de l'histoire Afro-Américaine - Février 2015

 

Ce mois de février on célèbre l’Histoire des Noirs aux États-Unis. C’est en février 1926 que l’historien Afro-américain Carter G. Woodson (1875-1950) a proposé d’honorer les réalisations des Noirs américains en instituant le Mois de l’histoire des Noirs aux États-Unis. 

Pour commémorer cette occasion on vous propose des titres dont vous trouvez dans le catalogue de NYPL. Réservez-les et cherchez-les à votre bibliothèque de quartier la plus proche.

ROMANS

Des fourmis dans la boucheDes fourmis dans la bouche par Khadidjatou Hane

«Gratteurs d'écailles dans une poissonnerie, vendeurs ambulants de montres de pacotille ou de statuettes en bois, journaliers payés au noir pour décharger des sacs d'un camion, hommes à tout faire d'un commerçant pakistanais qui revendait des pots de crème à l'hydroquinone censés procurer aux nègres l'éclat d'une peau blanche, la leur ne faisant plus l'affaire. Sur le marché Dejean, on trouvait de tout... 
Née au Mali, Khadîdja élève seule quatre enfants à Paris, dans le quartier de Château-Rouge. Pétrie de double culture, musulmane mais le doute chevillé au corps, elle se retrouve exclue de sa communauté du fait de sa liaison avec Jacques, le père de son fils métis. Cercle après cercle, depuis ses voisines maliennes jusqu'aux patriarches du foyer Sonacotra et à ses propres enfants, Khadîdja passe en jugement. 
Mais cette absurde comparution, où Africains et Européens rivalisent dans la bêtise et l'injustice, réveille en elle une force et un humour inattendus. Tableau intense de Château-Rouge, Des fourmis dans la bouche est porté par une écriture inventive au ton très singulier, fondée par la double appartenance. Un roman qui dit la difficile liberté d'une femme africaine en France.» Source:Decitre.fr

Home par Toni MorrisonHome

«L’histoire se déroule dans l’Amérique des années 1950, encore frappée par la ségrégation. Dans une Amérique où le « White only » ne s’applique pas qu’aux restaurants ou aux toilettes, mais à la musique, au cinéma, à la culture populaire. L’Amérique de Home est au bord de l’implosion et bouillonne, mais c’est ici la violence contre les Noirs américains, contre les femmes qui s’exprime. Les grands changements amorcés par le rejet du Maccarthisme, par la Fureur de vivre ou le déhanché d’Elvis n’ont pas encore commencés.

En effet, les Noirs Américains sont brimés et subissent chaque jour le racisme et la violence institutionnalisés par les lois Jim Crow, qui distinguent les citoyens selon leur appartenance « raciale ». Pour eux, le moindre déplacement, même le plus simple, d’un état à l’autre, devient une véritable mission impossible. En réponse à cette oppression, l’entraide et le partage – facilités par l’utilisation du Negro Motorist Green Book de Victor H. Green qui répertorie les restaurants et hôtels accueillant les noirs dans différents états – sont au coeur des relations de cette communauté noire dans une Amérique à la veille de la lutte pour les droits civiques. La guerre de Corée vient à peine de se terminer, et le jeune soldat Frank Money rentre aux Etats-Unis, traumatisé, en proie à une rage terrible qui s’exprime aussi bien physiquement que par des crises d’angoisse.» Source: Decitre.fr

La mort du lendemainLa mort du lendemain par Jérôme Nouhouaï

«Quelque part en Afrique… Une manifestation populaire, hostile au pouvoir en place. Une balle meurtrière qui va infléchir le destin d’un jeune homme. C’est à une formidable odyssée vengeresse, riche en rebondissements que nous convie l’auteur de ce surprenant récit. C’est aussi, sur fond de guerre civile, le tableau d’une société rongée par la misère et ses conséquences : exploitation, répression, corruption … » Source: Présence Africaine

 

 

La Rose dans le bus jaune par Eugène Ebodé La Rose dans le bus jaune

«Young Man,

J'ai reçu votre charmante lettre. Il m'aurait plu de m'entretenir avec vous, même un court instant, de l'année du boycott à Montgomery que vous avez joliment appelée notre "odyssée de l'égalité". Hélas, la médecine m'oblige à garder la chambre. Non, votre question sur ma résistance dans le fameux bus jaune ne m'agace pas. Ce geste ne fut pas prémédité. Je suis simplement restée assise pour tenir debout. Nous avons, Blancs et Noirs, bravé férocité, intimidations, crachats et intempéries au nom de la dignité humaine. Ah! si vous saviez combien les images des chiens aux yeux luisants, aux babines rouge sang, et lancés à nos trousses lors des marches pacifiques ont mis du temps à s'effacer de ma mémoire. Mais le "I have a dream" de Martin Luther King, ponctué de vibrants "Yes sir!" devant le Lincoln Memorial à Washington, résonne encore en moi comme un puissant hymne de fraternité. J'ai côtoyé des êtres exceptionnels et des gens haineux et stupides! Ils venaient de tous les camps, y compris du nôtre. Dans le texte que je vous envoie, je parle enfin de Douglas White junior, ce Blanc qui voulut s'asseoir à ma place et que l'histoire a ignoré. Il fait partie de ces incroyables personnages que le combat pour les droits civiques m'a aussi permis de découvrir. Lisez-moi, young man, et n'oubliez pas de me répondre, ne n'oubliez pas.

Rosa» Source: Éditions Gallimard.

LITTÉRARURE NON ROMANESQUE

Barack ObamaBarack Obama: le premier président noir des Etats-Unis par Guillaume Serina

«L'élection de Barack Obama était "une première dans de nombreux domaines", ainsi qu'il l'a reconnu au soir du 4 novembre. Le jeune sénateur noir de l'Illinois, avant même d'entrer à la Maison Blanche, s'est ainsi inscrit de lui-même dans la légende américaine. Et pourtant, qui le connaissait voici seulement deux ans? Ses adversaires le disaient inexpérimenté, pas assez patriote, trop à gauche, excessivement "cool". Mais Obama a su devenir l'icône d'une génération neuve, avide de nouvelles frontières. Le 44e président américain est-il vraiment le "Kennedy noir"? Saura-t-il donner un nouveau souffle au "rêve américain"? Comment entend-il sortir le pays du bourbier irakien? Réagir aux provocations, qu'elles viennent d'Iran ou de Russie? Combler le fossé qui se creuse entre riches et pauvres? Guillaume Serina a suivi jour après jour la campagne du candidat démocrate, interrogeant les témoins de sa jeunesse et de sa marche vers le pouvoir. Du caucus victorieux de l'Iowa au triomphe de Grant Park à Chicago, il livre les instantanés d'une ascension et esquisse ce que pourrait être le nouveau visage de l'Amérique.» Source: Decitre.fr

Le doux parfum des temps à venir par Lyonel TrouillotLe doux parfum des temps à venir

«Sans précision de heu ni d'époque, une mère parle à sa fille. En fuite, marquée au fer d'une fleur de honte, elle revisite les parfums violents de ses haltes et de ses errances. Voyage dans le souvenir de cités délabrées, de paysages désertiques, de musiques barbares, de corps défaits et de rêves interdits, mais, naissant en elle, comme après chaque épreuve, par la promesse de l'enfant à naître, à qui elle raconte aujourd'hui leur histoire, le doux parfum des temps à venir. Source: Decitre.fr

 

Haïti noirHaïti noir

«Tragiquement connue pour son histoire violente et chaotique, ainsi que pour la catastrophe qui l’a frappé en 2010, Haïti est le pays le plus pauvre des Amériques – et l’un des plus riches sur le plan littéraire. Cette anthologie de dix-huit nouvelles, projet lancé avant le tremblement de terre, réaffirme le talent des auteurs contemporains haïtiens, qu’ils vivent sur place ou qu’ils soient issus de la diaspora, sur un terrain où ils ne sont pas forcément attendus : le genre noir.

Sont représentés des auteurs aussi bien francophones qu’anglophones. Auteurs : Kettly Mars, Gary Victor, Evelyne Trouillot, Madison Smart Bell, Edwige Danticat, Louis-Philippe Dalembert, Yanick Lahens, Rodney Saint-Eloi, Marvin Victor, Marie Lily Cerat, M.J. Fievre, Mark Kurlansky, Josaphat Robert-Large, Nadine Pinede, Patrick Sylvain, Marie Ketsia Theodore-Pharel, Katia D. Ulysse, Ibi Aanu Zoboi. » Source: Decitre.fr

 

I have a dream par Martin Luther King Jr. 1929-1968I have a dream

«Le 28 août 1963, Martin Luther King réunit des centaines de milliers de personnes à Washington. Sur les marches du Mémorial Lincoln, il prononce un discours fondamental : un appel à la liberté et à l'égalité de tous, quelle que soit la couleur de la peau, qui fait toujours écho dans le coeur et l'esprit de toutes les générations. Kadir Nelson illustre magnifiquement les passages les plus emblématiques du discours, qui figure dans son intégralité à la fin de cet ouvrage unique. Martin Luther King (1929-1968) est une des figures américaines les plus importantes du XXe siècle. Pasteur, écrivain et infatigable militant des droits civiques, son discours I Have A Dream fut un moment décisif de cette lutte. En 1964, il reçoit le prix Nobel de la paix pour son combat non violent contre le racisme, la ségrégation et les discriminations. La même année la ségrégation devient effectivement illégale aux Etats- Unis et, en 1965, les Noirs américains obtiennent le droit de vote.» Source: Decitre.fr